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Dur dur d'être maman...

L'une d'entre vous peut-elle m'expliquer comment je suis censée gérer ma fille, mon mari, mes amis, ma maison, mes papiers et me gérer (accessoirement) en même temps ?

Non parce que si le 2ème cerveau, les 4 bras supplémentaires, la journée de 48H devaient m'être livrés en même temps que mon bébé, ils ont été oubliés en cours de route ! Je dis ça, je dis rien. Enfin si, je dis AU SECOURS ! J'ai l'impression d'être constamment débordée, pour pas dire nulle ou incapable. Avec la meilleure volonté du monde, je n'y arrive pas. Et quand j'arrive à faire un truc, je ne peux pas m'empêcher de penser que ça n'est pas suffisant. Bêtement, j'imaginais que je pourrais tout faire en même temps... tu vois, je pensais que pendant que mon bébé dormirait je pourrais faire le ménage / cuisiner en avance / faire du shopping sur Internet / écrire des billets de blog / refaire mon CV / repasser ... Et noooooooooon ! Déjà parce que la plupart du temps, ma fille (qui a un RGO) ne s'endort que dans mes bras (ou presque) donc dur dur de passer l'aspirateur tout en berçant bébé...Ensuite parce que ses siestes durent généralement moins de 20 minutes, du coup, moi qui suit un peu lente à la détente, je n'ai pas le temps de sortir une casserole que déjà elle se réveille. AU SECOURS donc !

Depuis à peu près 1 mois (Baby Chat Noir a 4 mois et 10 jours), je suis en mode déprime.

La maman constamment en pyjama, pas coiffée, avec des cernes, prête à mordre, c'est moi. J'ai mal gérer les petits soucis de santé de ma fille. Son RGO non maîtrisé m'a un peu foutu une claque (Quand ta pédiatre te dit : "madame, votre bébé a un problème" et que tu l'avais pas vu venir, crois-moi, ça fou un coup. Mère indigne. Cette expression ne me quitte pas.). Le temps qu'on consulte les bonnes personnes (pédiatre, médecin de famille, gastro pédiatre), qu'on obtienne un traitement adapté (anti reflux), que tout se mette en place... ben il s'est passé pas loin d'1 mois. 1 mois où je n'ai été que l'ombre de moi même. Je le dis sans honte, j'étais invivable. Invivable parce que je voulais que ma fille aille mieux là tout de suite et ça n'était pas le cas. Invivable parce que ma vie ne ressemblait pas à celle que j'avais idéalisé. Et oui, ce mois-ci j'ai ENFIN pris conscience du fait que je ne serais JAMAIS la mère parfaite que j'avais fabriqué dans mon inconscient. Dur. Très dur.

Aujourd'hui, je sors petit à petit la tête de l'eau. D'où ce petit billet pour dire "non je n'ai pas disparu sous les couches" mais j'ai besoin d'un peu de temps pour réussir à trouver un rythme viable. Courage à toutes les mamans qui passent par là.


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